Depuis des décennies, nos dirigeants ont abandonné le principe de liberté, pourtant consacré par notre constitution et notre triptyque républicain, au profit d’une vision du monde socialiste et étatiste. Une vision du monde qui mène inexorablement à la pauvreté.
Pourtant, l’histoire a montré que le socialisme n’a jamais apporté prospérité ni bonheur aux citoyens et aux peuples, ni en France ni ailleurs dans le monde. Au contraire, le socialisme est la cause de la plupart de nos problèmes. La liberté économique est non seulement le seul modèle permettant de réduire la pauvreté dans le monde, mais aussi le seul modèle moralement souhaitable pour y parvenir.
Jusqu’aux années 1800, on constate que le PIB par habitant n’a quasiment pas progressé (à l’exception de la fin du XVe siècle avec la découverte du continent américain). Ce n’est qu’à partir du XIXe siècle, avec l’avènement de la liberté économique, dont le corollaire fut également la liberté d’innovation, que le PIB par habitant a commencé à croître de manière exponentielle, et avec lui le niveau de vie de tous nos concitoyens.
La liberté économique a permis la réduction drastique de la pauvreté dans le monde (passée de 95% à 5% de la population mondiale en 200 ans).
Loin d’être la cause de nos problèmes, la liberté en tant que modèle économique est en fait la seule politique permettant de mettre fin à la pauvreté sur notre planète.
Puisque les faits ont montré sans ambiguïté que la liberté d’entreprise est supérieure en termes de prospérité et de réussite sociale, les tenants du socialisme ont alors attaqué le capitalisme en alléguant des questions de moralité, prétendant que la liberté économique serait un modèle injuste, qu’il serait mauvais parce qu’individualiste tandis que le socialisme serait bon parce qu’il est altruiste.
Le problème est que cette soi-disant justice sociale n’est pas juste, et qu’elle ne contribue pas au bien-être général.
Au contraire, le socialisme est un concept moralement injuste car il est violent. Il est violent car les impôts qui financent l’État sont perçus de manière coercitive. Plus la charge fiscale est élevée, plus la coercition est forte, et plus la liberté est réduite. Cette violence de l’État est nécessaire dans une certaine mesure (financement de la police, de la justice, de l’école, etc.), mais la morale nous commande de limiter cette violence autant que possible.
Les tenants du socialisme partent également de l’idée que l’économie est un gros gâteau qui peut être partagé comme on le souhaite. Mais la réalité est que ce gâteau n’est pas une constante, et que plus l’État intervient, plus le gâteau rétrécit.
En effet, la richesse d’un pays n’est générée que par la volonté de ses citoyens, qui sont les acteurs de l’économie. Les acteurs économiques évoluent toujours sur un marché, c’est-à-dire le processus par lequel des entreprises découvrent les besoins et les attentes de clients et essaient d’y répondre. Le marché est donc un mécanisme de coopération sociale permettant d’échanger volontairement des droits de propriété. Une entreprise ne peut se développer que si elle fabrique un produit de bonne qualité à un prix attractif sur ce marché.
Si l’État sanctionne les citoyens et les entreprises lorsqu’ils réussissent, ou s’il entrave le libre fonctionnement du marché, alors il détruit la volonté des citoyens de créer de la richesse, et en conséquence les acteurs économiques produisent moins : il en résulte moins de parts de gâteau à partager, ce qui appauvrit l’ensemble de la société.
Ce n’est pas par excès de libéralisme que la France a les prélèvements obligatoires les plus élevés au monde, que la performance des services publics laisse trop souvent à désirer et que nous supportons des déficits publics abyssaux. Notre problème est la faillite de l’étatisme et une centralisation bureaucratique absurde.
Il ne faut pas oublier que le socialisme a échoué dans tous les pays où il a été essayé, et a toujours conduit à l’appauvrissement de ses citoyens. Il s’est révélé être un échec économique, social, culturel, et a également mené au décès de plus de 100 millions d’êtres humains.
Et pourtant, même après la chute du mur de Berlin et la multitude des preuves empiriques accablantes, nombre de nos dirigeants continuent de prôner un socialisme qui ne mène qu’à l’appauvrissement.
On définit traditionnellement le socialisme comme un système économique où l’État possède les moyens de production. Cette définition doit toutefois être actualisée : aujourd’hui, les États n’ont pas besoin de contrôler directement les moyens de production pour contrôler chaque aspect de nos vies. Le fourmillement de réglementations et de procédures qui se sont développées en France depuis 40 ans assure à l’Etat de contrôler l’ensemble de notre économie et de notre quotidien.
Avec Démocratie libérale, nous affirmons que la prospérité d’un pays et de ses citoyens ne peut être assurée que par le respect de la propriété privée, le libre fonctionnement du marché sans intervention de l’État, la libre concurrence et la liberté de travailler.
Les entrepreneurs, dirigeants, commerçants, des villes et des champs, quel que soit le secteur, sont des bienfaiteurs sociaux qui, loin de s’approprier la richesse des autres, contribuent au bien-être général.
L’abus de réglementations crée des distorsions dans la fixation des prix, réduit drastiquement l’entreprenariat et, par conséquent, empêche l’investissement, l’épargne et la croissance.
Cependant, face aux évidences empiriques que le dirigisme étatique ne fonctionne pas, les tenants du socialisme préconisent non pas plus de liberté mais plus de réglementation, ce qui entraîne un cercle vicieux de réglementations jusqu’à ce que nous soyons tous plus pauvres et que nos vies dépendent de quelques bureaucrate assis dans leur bureau.
Ce carcan de réglementations est tout à fait contraire aux conditions qui ont jadis mené l’humanité au progrès le plus spectaculaire de son histoire.
Aujourd’hui nous souhaitons que la France retrouve le chemin de la prospérité, que nos concitoyens voient leur niveau de vie augmenter, qu’ils soient libres de poursuivre leurs rêves. Pour cela, l’État n’est pas la solution, l’État est le problème.
Vive la liberté !
Texte original librement inspiré du discours de Javier Milei devant le Forum économique mondial (janvier 2024)